Le Mas Rillier, comme Les Echets, est un hameau de la commune de Miribel.
Il se distingue par sa statue monumentale et son campanile (carillon), mais aussi par son vaste plateau de cultures maraîchères.
Le nom du Mas Rillier viendrait de « mas » qui signifie un très grand domaine et « rillier » de « regulius » en latin, le nom du premier propriétaire. Son site fut sans doute le premier lieu d’implantation des habitants, deux ou trois siècles avant notre ère. La tour du château moyenâgeux rappelle encore ce passé. L’édification de la Madone en 1938 allait faire du Mas Rillier un lieu de pèlerinage connu dans le monde entier. Une reconnaissance renforcée par le Campanile et son carillon.

Vos élus sur le hameau du Mas Rillier

Jean-Michel LADOUCE
Conseiller municipal délégué aux Hameaux
→ Courriel : jmladouce@miribel.fr

Marion MELIS
8ème Adjointe au Maire chargée du cadre de vie, de l’environnement et du développement durable
→ Courriel : mmelis@miribel.fr

Tanguy NAZARET
Conseiller municipal délégué à la communication et au Conseil municipal des enfants
→ Courriel : tnazaret@miribel.fr

Florence SAUBATTE
Conseillère municipale
→ Courriel : fsaubatte@miribel.fr

Statue monumentale Notre Dame du Sacré-Cœur au Mas Rillier

C’est en 1934 que le Père Thomas, curé du Mas Rillier, décide d’élever à l’emplacement de l’ancien château fort, une statue monumentale dédiée à la Vierge Marie, sous le vocable de « Notre Dame espérance des désespérés ».
Les travaux débutent en 1938, sous la direction de l’architecte lyonnais Louis Mortamet et du sculpteur Georges Serraz, concepteur de la statue du Christ-Roi aux Houches (Haute-Savoie).
En béton moulé, la statue a nécessité l’utilisation de 650 mètres cubes de béton et de 35 000 kg d’acier. Son poids est de 440 tonnes.
Elle est inaugurée le 5 juillet 1941.
Avec ses 32,60 mètres de hauteur, la « Madone » fut longtemps la plus haute statue religieuse d’Europe.
Un escalier intérieur de 151 marches permet d’accéder au balcon situé dans la couronne de la statue d’où l’on jouit d’un panorama exceptionnel sur la ville de Miribel, le Grand Parc, l’agglomération lyonnaise et au-delà, sur la chaîne des Alpes et le Mont Blanc.
Le site et les bâtiments ont été déclassés par le diocèse et donnés à la commune de Miribel en 1977 qui en a confié la mise en valeur à l’Office de Tourisme de la C.C.M.P.

Carillon du Mas Rillier

Un des plus beaux carillons d’Europe : c’est ainsi que l’ont qualifié des dizaines de carillonneurs étrangers après l’avoir joué.
Souhaitant installer quelques cloches dans les contreforts de la « Madone » le Père Thomas se voit proposer par les frères Paccard, d’Annecy, le carillon de 45 cloches qu’ils avaient fondues pour l’Exposition du Progrès Social de Lille en 1939, et revenu dans leurs ateliers en raison de la guerre.
Faute de pouvoir loger ce volumineux carillon dans la statue, le Père Thomas décide de bâtir un campanile à proximité.
L’édifice est construit entre 1946 et 1947 sur les plans de l’architecte Louis Mortamet, étudiés de manière scientifique, en fonction du nombre de cloches, de leur volume, de la propagation du son.
Le résultat est que cet instrument est parfait à tous égards : la diffusion des sons y est remarquable et le bâtiment, tel le buffet d’un orgue, offre toutes les qualités d’une enceinte acoustique. C’est un des rares à commande entièrement mécanique, sans aucun dispositif électrique. Pour ces diverses raisons, il est le seul carillon construit au XX° siècle à être classé « monument historique » (en décembre 1992).
Aux 45 cloches d’origine, soigneusement dissimulées pendant la guerre, le Père Thomas en ajouta cinq, portant ainsi leur nombre à 50. La plus grosse, qui à l’origine portait des inscriptions en l’honneur du maréchal Pétain, effacées en 1945, pèse 2157 kg, la plus petite 10 kg.
Depuis son inauguration le 20 juillet 1947, il a été au centre de plusieurs concours de carillons et de nombreux concerts, donnés par les plus grands carillonneurs mondiaux.
Actuellement, il fait l’originalité, unique au monde, d’accompagner des musiciens de jazz dans le cadre de « Swing sous les étoiles » au début de chaque mois de juillet.
Tout au long de l’année, des concerts gratuits y sont donnés par Adrien PARRET, carillonneur.